DERNIER JOUR

Notre petit déjeuner est agrémenté de confitures maison, myrtilles, abricots... un régal. Cette fois c'est à Montbrison que nous donnons rendez-vous à Annie pour le repas de midi. La journée s'annonce orageuse. Dan qui a reconnu le parcours seulement dans un sens annonce qu'il n'y a maintenant que de la descente, c'est vrai mais pas dans ce sens là, il nous reste encore de bonnes côtes avant de plonger dans la plaine, notamment après avoir passé le joli hameau de Vaux où deux kilomètres de montée nous attendent et pas faciles en plus. Stéphane a dégonflé mais n'est toujours pas au mieux de sa forme, il sera un peu à la peine en début de matinée.

Nous nous arrêtons comme d'habitude pour nous ravitailler, mais JP lui préfère prendre un bon bain.

Tout va pour le mieux en ce lundi matin au soleil. Dans un des hameaux traversé, une mare attire notre attention, elle est peuplée de nénuphars et de poissons rouges.

Au moment de prendre la descente qui mène à Montbrison, j'aperçois au loin Stéf et Dan qui filent à toute allure sur Champdieu, je crie, je siffle, peine perdue ! On s'engage tous sur leurs traces mais ils ne nous ont pas attendu au carrefour et vont jusqu'au point de rendez-vous par la route, non sans nous appeler plusieurs fois pour nous demander où nous sommes passés, la bonne blague ! nous retrouvons Annie, nous sommes à l'heure pour une fois ! Xavier nous laisse après le déjeuner, boulot oblige, ça nous fera l'occasion de revoir Gaëlle qui vient le chercher. Nous entamons les derniers kilomètres sous un ciel menaçant. Nous roulons le plus vite possible, dans un chemin on voit une cabane pour animaux, on passe la barrière et l'orage éclate, les éléments sont déchaînés, éclairs et coups de tonnerre se succèdent, le vent tord les arbres, à la pluie se mêle la grêle et ça tambourine sur la tôle ondulée, on s'en fiche, on est à l'abri.

Lorsqu'on repart, les chemins ruissellent, nous arrivons sur Montrond, il y a une à deux crevaisons mais on ne s'arrête pas car c'est infesté de moustiques, ils s'en donnent à coeur joie sur nos peaux douces et tendres, nous rentrons couverts de piqûres.

Résumé : trois jours de VTT, pas de casse, pas d'accident, 220 km au compteur, 4800 D+ et surtout chacun d'entre nous a su garder sa bonne humeur du début à la fin. Bravo à Laétitia pour qui c'était le premier grand raid, elle a serré les dents mais n'a pas capitulé. Un grand merci à Annie, sans elle nous aurions du trimbaler notre change et tout le reste sur le dos.  

Je vous recommande les gîtes du col de la Loge et celui du Mazet, nous sommes bien reçu dans les deux, la nourriture est excellente et abondante, l'accueil exceptionnel.